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historique des jardins (de ceux qui invitent)

Origines des jardin communautaire

==Source Wikipédia== Les jardins communautaires ont une longue histoire. En Europe, au Moyen Âge, toutes les terres étant détenues par des seigneurs, on observe des communautés villageoises se rebeller et se regrouper sur des terres collectives afin de défendre leurs droits d’usage3,4,5. De même, au cours de la Première Révolution anglaise (1641-1649), c’est encore une rébellion contre le pouvoir qui pousse les diggers, ou bêcheux, à accaparer des terres afin de protester contre l’enclosure act, l’appropriation privée de biens communaux.

L’occupation et la gestion en commun de terrains vacants furent souvent dictées par des périodes de crises économiques, notamment au cours de la fameuse Panique de 18936, et par des guerres (les liberty gardens de la Première Guerre mondiale et les victory gardens de la Seconde7).

Nés de la révolution industrielle, c’est au début du XIXe siècle qu’apparaissent les premiers jardins ouvriers officiels sous le nom de « champs des pauvres » en Angleterre et de « jardins des pauvres » en Allemagne afin que les populations les plus défavorisées puissent y cultiver ce qui est nécessaire à leur survie. En France, il faut attendre les années 1890 pour que diverses initiatives locales inspirent l’abbé Jules Lemire, député du Nord, à mettre un coin de terre à disposition des ouvriers 8 : la Ligue Française du Coin de Terre et du Foyer est née et prend bientôt une ampleur nationale. En 1921, comptant désormais 47 000 jardins ouvriers, elle devient la Fédération nationale des jardins ouvriers. À son apogée, en 1945, à l’époque ou la guerre et ses privations avaient incité les habitants des villes à investir l’espace public pour y cultiver ce qui faisait défaut dans le commerce3, elle compte plus de 250 000 parcelles9.